Agadir / Enseignement Supérieur Privé : Création du Centre de Recherche pour l’Innovation au sein du pôle Universiapolis
Date 13-11-2011 12:05:14 | Sujet : Actualité Agadir et région
| C’est à la fois un pas important, novateur et très porteur avec une dimension internationale et une bonne intégration dans le milieu économique et scientique que la création d’un Centre de Recherche Universitaire privé. Une initiative première du genre que le groupe UNIVERSIAPOLIS a lancé ; une nouvelle étape aussi pour la constitution d’un pole universitaire intégré qui réunit activités d’enseignement, de recherche et de support à l’entrepreneuriat. L’ensemble est focalisé sur l’enjeu d’innovation pour un développement local et régional et un rayonnement international.
Le Centre de recherche est fondé sur une vision claire et volontaire dont la devise est «la Recherche appliquée pour l’Innovation». Les missions du Centre recouvrent trois objectifs stratégiques : le déploiement des capacités d’innovation des entreprises locales et régionales, le développement scientifique en vue d’un rayonnement international et la production de nouveaux savoirs au bénéfice de l’enseignement des cadres de demain. Le Centre fonde ses valeurs sur l’utilité sociale et économique, le développement régional durable, la qualité scientifique et avant tout la valorisation du capital humain africain. Puisant ses fondements dans les enseignements actuels du groupe Universiapolis, le Centre aura comme thème principal l’ingénierie et le management de l’innovation. Ce domaine interdisciplinaire est d’ailleurs essentiel à la réussite des innovations technologiques et organisationnelles qui seront les outils de la compétitivité du tissu socio-économique de demain.
Sur le plan organisationnel, le Centre de Recherche va déployer un système qualité centré sur la satisfaction de ses clients, la qualité de ses projets et de ses enseignements via une approche projet et une maîtrise professionnelle des processus d’innovation. Le Centre constitue, au sein du pole universitaire, une entité autonome qui sera responsable du déploiement de ses services RDI (Recherche Développement Innovation), à savoir les projets de recherche, le conseil en innovation, l’incubation d’entreprises, les conférences scientifiques, les formations professionnelles et la production d’une revue scientifique.
Le Centre de Recherche ne part pas de rien. L’enseignement pratiqué et amélioré constamment depuis plus de vingt ans au sein d’Universiapolis, se base déjà sur des activités volontaires et personnelles en recherche et innovation. La création du Centre va permettre de donner un cadre stratégique et organisationnel qui va démultiplier l’efficacité de cette recherche. Universiapolis, par la volonté de ses dirigeants, est également en phase active de recrutement de talents nationaux ou issus de la diaspora marocaine qui seront directement affecté à temps complet au Centre de Recherche.
Universiapolis tire aussi profit de ses alliances avec l’Université de Metz pour offrir une formation doctorale à Agadir et attirer ainsi les jeunes talents issus de Masters qui souhaitent faire de la recherche et de l’innovation leur profession. Actuellement, le Centre de Recherche compte un effectif de plus de trente collaborateurs qui sont d’ores et déjà mobilisés dans la recherche.
Enfin, il est absolument nécessaire qu’une telle initiative s’ancre dans le tissu socio-économique local. C’est à ce niveau que le pôle de compétitivité d’Agadir joue un rôle-clé dans la réussite de l’opération. Comme le signale son Président, Mr Mohamed Bouayad, «les défis pour nos entreprises sont énormes et nous devons faire en sorte que ce Centre de Recherche soit compris comme NOTRE Centre de Recherche, celui des entreprises qui veulent s’en sortir par la voie de l’innovation». Il est ainsi prévu que les entreprises, via le pôle de compétitivité, soient représentées au plus au niveau de la gouvernance du Centre.
Ce projet n’aurait pas pu voir le jour aussi rapidement sans la stratégie de Mr Aziz Bouslikhane, directeur du groupe Universiapolis qui privilégie depuis plus de vingt ans l’axe partenarial international. Ainsi une coopération de longue date avec le Canada et la France lui a permis de construire le volet enseignement d’Universiapolis.
Pour déployer le volet Recherche, Mr Aziz Bouslikhane s’est tourné vers le modèle des RTO européens (Research and Technological Organisations). Ce modèle s’écarte assez fortement des modèles traditionnels de la recherche académique et a démontré son efficacité, notamment dans les partenariats industriels, mais aussi dans la réalisation des programmes européens de recherche puisque l’association européenne des RTO (www.earto.org) évalue que ses membres constituent environ 50 % des capacités de recherche mobilisées dans ces importants programmes-cadres.
Ainsi, un partenariat a été conclu entre Universiapolis et le Centre de Recherche Public Henri Tudor qui fait référence au Grand Duché de Luxembourg et dans la « Grande Région » (Sarre, Rhénanie Palatinat allemande, Lorraine Française, Wallonie Belge). Ce partenariat s’est monté avec le support financier du Ministère des Affaires Etrangères du Luxembourg.
Le Centre de Recherche Public Henri Tudor créé il y a plus de vingt ans, compte environ 500 employés et a pour slogan «la recherche pour l’Innovation». Il s’agit d’un centre de recherche public géré de manière très autonome ; comme une entreprise privée grâce au contrat de performance passé avec l’Etat Luxembourgeois.
Dès la première rencontre entre les dirigeants d’Universiapolis et du Centre de Recherche Public Henri Tudor, il y a plus d’an, la concordance des intérêts stratégiques, mais aussi le style de gestion est apparue comme une évidence. Le soutien du Ministère des Affaires Etrangères du Luxembourg a très rapidement permis le lancement d’une première opération de coopération dans le dimensionnement d’un dispositif d’énergie renouvelable pour le campus Universiapolis. Les deux partenaires ont souhaité aller plus loin en travaillant ensemble sur la création du Centre de Recherche à Agadir sur le modèle et l’expérience du Centre Henri Tudor à Luxembourg.
Le 21 Octobre, la concrétisation de ce partenariat constitue le premier aboutissement de cette coopération puisque le Centre dispose désormais d’une stratégie claire et renforcée par les échanges et expériences des partenaires. Cette première étape a été l’occasion d’un déplacement à Agadir de cadres luxembourgeois issus du Centre de Recherche et du Ministère des Affaires Etrangères. La stratégie du Centre à Agadir en association avec Tudor a ainsi pu être confortée grâce aux interventions du créateur du Centre Tudor et actuel membre du Conseil d’Administration, Claude Wehenkel, de son Directeur Général, Monsieur Marc Lemmer, et du Directeur du Business Development, en charge de ce partenariat stratégique pour le Centre, Monsieur Jean-Pol Michel, avec le soutien confirmé du Ministère des Affaires Etrangères luxembourgeois représenté par Mme Laure Huberty.
Sur le plan plus opérationnel, l’ensemble des chercheurs du Centre d’Agadir ont pu suivre une formation sous forme d’atelier, avec des responsables Tudor en matière de qualité, de processus d’innovation et de protocole de recherche. Fort de ce premier succès, le Centre de Recherche Public Henri Tudor, avec l’appui du Ministère des Affaires Etrangères ne comptent pas en rester là . La délégation luxembourgeoise s’est dite très impressionné par ce qui a été réalisé par Aziz Bouslikhane et Ilias Majdouline, le directeur du Centre de Recherche d’Agadir jusqu’ici mais aussi par la dynamique enclenchée pour le développement du volet recherche.
Tous les ingrédients sont donc réunis à Agadir pour réussir ce projet dans le cadre d’une coopération mutuellement respectueuse d’égal à égal. Les points clés cités par les dirigeants luxembourgeois sont : la volonté entrepreneuriale de ses dirigeants, la fidélité dans les partenariats internationaux, l’implication dans le tissu économique local, le rayonnement africain, la capacité de mobilisation de talents africains, les stratégies claires et partagées, la taille humaine des entités respectives, la législation marocaine en matière des universités privées.
C’est dans cet esprit que se prépare, pour début novembre, la signature d’une nouvelle convention qui permettra d’encadrer la volonté commune des deux partenaires d’allier leurs forces, via un accompagnement sur plusieurs années. L’objectif est de faire de ce Centre de Recherche à Agadir en partenariat avec Tudor, un instrument moderne pour le développement régional des capacités d’innovation par la recherche. Très bonne continuation et bravo pour l’initiative et pour l’esprit d’innovation en matière d’enseignement universitaire privé. Une belle fierté du genre qui honore le Souss, la Région Souss Massa Draâ et l’enseignement privé au Maroc.
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