Malaise à l’ENCG d’Agadir
Date 18-04-2010 20:51:39 | Sujet : Actualité Agadir et région
| · Multiples changements de planning, retard dans l’affichage des notes, déplorent les étudiants · La direction tient à boucler 32 semaines de cours effectifs · Une cinquantaine d’enseignants pour 956 étudiants
Tension à l’Ecole nationale de commerce et de gestion d’Agadir (ENCG). Le deuxième semestre d’études est bien entamé et l’établissement n’a toujours pas affiché les résultats des contrôles du premier semestre, indiquent des étudiants. «Pourtant, les délibérations avaient été planifiées le 5 mars dernier mais nous n’avons pas encore obtenu nos notes», déplore l’un d’eux. Contacté par L’Economiste, le directeur de l’ENCG Agadir, Abdelaziz Bendou, explique que l’augmentation des effectifs des étudiants dans le cadre du programme d’urgence de l’enseignement, met beaucoup de pression sur le corps professoral. Ce dernier a, en effet, vu la charge de travail s’alourdir sans renforcement de son nombre. Aujourd’hui, l’école compte 956 étudiants pour 43 enseignants titulaires et 10 vacataires, soit un déficit de 80 professeurs pour un encadrement sans pression. Aussi les enseignants ont-ils besoin de temps pour les corrections, explique le directeur. Il ajoute que les résultats des contrôles du premier semestre ne tarderont pas à être affichés. Mais ce n’est pas le seul fait que déplorent les étudiants. Ils avancent que «le changement à quatre reprises du planning annuel des dates des contrôles et examens cette année les a quelque peu perturbés». Ils disent aussi ne pas comprendre pourquoi leur cursus annuel va s’étendre jusqu’en juillet alors qu’au niveau des autres ENCG du Maroc tout sera bouclé fin mai. A ce sujet, Bendou souligne que la contrainte est de réaliser 32 semaines effectives de cours. «Nous avons bien commencé en septembre, mais la période de l’Aïd à la fin du ramadan, marquée par l’absence de nombreux étudiants, l’établissement réunissant des jeunes de tout le Royaume, nous avons été obligés de revoir le planning des contrôles. Le souci encore une fois est de boucler les 32 semaines effectives de cours», tient à préciser le responsable de l’école. Il poursuit que la décision de changement en matière de planning a été prise en accord avec la commission pédagogique et les représentants des étudiants. Selon Bendou, les nouvelles dates d’examen en juillet prochain ont été retenues sur suggestion des étudiants.
L'économiste
|
|