Tanjazz est de retour
Date 28-05-2008 23:16:58 | Sujet : Culture & Divertissement
| Pour sa 9ème édition, la cité du Détroit entraînera les amateurs, avertis et non initiés, dans son sillage en noir et blanc, et de toutes les couleurs d’un jazz cosmopolite, décontracté et festif. Beaucoup de nouveautés seront à découvrir cette année encore du côté de la programmation et de l’organisation.
Après un détour par les pelouses du Club de Cricket en 2007 (en raison de l’ouverture au public des jardins de la Mendoubia), TANJAzz retrouve cette année le centre ville. Le festival plante en effet ses quartiers au sein du Palais Moulay Hafid des Institutions Italiennes à deux pas du Grand Socco. C’est au sein de ce site superbement restauré que seront aménagées les deux scènes principales qui accueilleront deux concerts quotidiens, à 19h30 sur la Scène Comarit et à 22h30 sur la Scène BMCI.
Le lieu hébergera également deux espaces festifs en after : le Castel Palace et le Glenfiddich Club Plusieurs adresses emblématiques de la ville s’associent à la fête avec, dans les hôtels Movenpick, Rif & Spa et Continental, brunches en musique, déjeuners dansants, piano bars…
Comme le veut la tradition, la rue tangéroise sera aussi en fête grâce aux parades quotidiennes chaque fin d’après-midi, et aux concerts gratuits sur la place des Nations où la Scène Véolia accueillera jazz bon enfant et fusion marocaine.
2008 s’exprimera aussi sur grand écran à travers la Collection Jo Milgram, une somme unique au monde de films de jazz – de 1916 à 2005 - collectés tout au long d’une vie de passion et présentés chaque jour au Cinéma Rif, la nouvelle cinémathèque de Tanger.
Sont également programmés à l’Espace Exposition du Palais des Institutions Italiennes une rétrospective photo de TANJAzz par Pascal Bouclier et Jean-Luc Poudou, fidèles au festival depuis sa genèse ; ainsi que l’exposition « Jazz is Female », série de portraits de femmes chanteuses par Cédric De Lievre, dont l’image de Billie Holiday est reprise sur l’affiche de cette 9ème édition.
Du côté de la programmation, c’est un jazz sans frontière et sans idées préconçues qui sera offert en partage : des accords de guitare manouche de Bireli Lagrène en duo avec Sara Lazarus, au latin jazz du prodigieux pianiste cubain Chuchito Valdès associé au flûtiste Leonel O Zuniga et au Havana Street Band ; des Jazz Me Do, incroyable octet belge interprétant les tubes des Beatles en arrangements de jazz jusqu’au funk blues made in Chicago du trompettiste Boney Fields avec The Bone’s Project ; ou encore le M’Oudswing, né pour jeter une passerelle entre le jazz de Philadelphie et les rythmes d’Afrique du Nord et du Moyen Orient.
« Le Jazz est avant tout une musique de liberté », professe Philippe Lorin, Président de la fondation éponyme organisatrice de TANJAzz. Ni prisonnier de son passé ni angoissé de son futur, le jazz vit intensément son présent. Ouvert à toutes les influences de l'extrême Orient à l'extrême Occident, il met l'improvisation au cœur de sa musique. Tanjazz se veut l'Ambassadeur du Jazz, du vrai, celui qui possède mille facettes, se moque des intellos déjantés et s'écoute avec ses nerfs, son cœur et ses tripes… », conclut-il.
Menara
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