Les TGV vont révolutionner le secteur des transports
Date 15-05-2008 00:07:04 | Sujet : Economie
| Les trains à grande vitesse (TGV), dont la mise en service est prévue en 2015, vont révolutionner le secteur des transports et ouvriront de nouveaux horizons, a indiqué, mardi à Rabat, le ministre de l'Equipement et du Transport, M. Karim Ghellab.
Lors d'une réunion de la Commission des Finances et du développement économique à la Chambre des Représentants consacrée à la poursuite de l'examen des projets d'investissements de la Société marocaine des Chemins de fer, M.Ghellab a précisé que le projet de TGV répond aux exigences économiques et vise l'accompagnement du développement du secteur touristique. M. Ghellab a également mis l'accent sur la rentabilité socio-économique de ce projet, notamment en termes de gain de temps, de baisse du nombre des accidents de la route et de protection de l'environnement, ajoutant que les revenus de ce projet permettront le recouvrement de 75 pc de son coût de réalisation.
Evoquant le prix du billet, le ministre a indiqué qu'une faible augmentation affectera le tarif actuel et que les services fournis seront adaptés aux différentes couches sociales, rappelant que le schéma directeur relatif au TGV sera lancé fin 2009 avec la ligne Casa-Tanger.
M. Ghellab a, d'autre part, indiqué que les TGV assureront le transport des personnes et que les trains actuels seront dédiés au transport des marchandises et au transport urbain, notant que les trains du futur permettront une augmentation du nombre des usagers qui pourront atteindre 133 millions de voyageurs à l'horizon 2035.
Au sujet du partenariat maroco-français, le ministre a indiqué que la réalisation de ce projet s'inscrit dans le cadre du partenariat stratégique entre les deux pays et ayant pour fondement une coopération technologique, économique et financière, soulignant la position avant-gardiste de la France dans le domaine des TGV.
Concernant le financement de ce projet, M. Ghellab a précisé qu'il nécessitera une enveloppe globale de 1,8 milliard d'euros, financée par la France à hauteur de 900 millions d'euros et grâce à un don de 100 millions d'euros de l'Union Européenne dans le cadre du fonds d'investissement du voisinage, en plus d'un crédit de la Banque européenne d'Investissements de 300 millions d'euros, ajoutant que les 500 millions d'euros restants seront assurés par le gouvernement marocain.
Pour sa part, le directeur général de l'Office national des chemins de fer (ONCF), M. Mohamed Rabie Khlie, a rappelé que des études de faisabilité ont été menées depuis 2003, soulignant que l'Office oeuvrera au parachèvement de son programme d'investissement pour la période 2005-2009 relatif à la rénovation et à l'extension du réseau ferroviaire.
Cette extension a permis le développement du tissu socio-économique national, notamment, les lignes reliant Tanger-Port Tanger Med, Taourirt-Nador et Machraâ Belksiri-Sidi Yahia, a-t-il poursuivi.
MAP
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