Il a de la fièvre ? Il doit voir un médecin !

Date 22-11-2007 20:21:19 | Sujet : Santé

Traiter soi-même ses petits problèmes de santé avant qu’ils ne deviennent trop sérieux, c’est une bonne chose. C’est une bonne façon de se prendre en mains. Mais nous devons aussi connaître les limites de l’automédication, et savoir quand il nous faut recourir au professionnel. Or contrairement à ce que l’on croit souvent, une poussée de fièvre chez un nourrisson est une affaire sérieuse. Elle doit absolument être signalée au médecin.

Traiter soi-même ses petits problèmes de santé avant qu’ils ne deviennent trop sérieux, c’est une bonne chose. C’est une bonne façon de se prendre en mains. Mais nous devons aussi connaître les limites de l’automédication, et savoir quand il nous faut recourir au professionnel. Or contrairement à ce que l’on croit souvent, une poussée de fièvre chez un nourrisson est une affaire sérieuse. Elle doit absolument être signalée au médecin.
La fièvre du nourrisson en effet, doit « toujours être prise au sérieux », nous rappelle le Pr Idriss Alaoui. Pour cet ancien chef du service d’anesthésie-réanimation de l’hôpital d’enfants de Rabat, « prise au sérieux, cela signifie une visite chez le médecin. Et en cas d’impossibilité, cela impose d’opter pour le bon médicament : le paracétamol, rien d’autre».

Et surtout pas d’aspirine ni d’acide acétylsalicylique, puisque c’est là simplement, le nom scientifique de l’aspirine. « L’association d’une varicelle ou d’une grippe avec l’aspirine peut entraîner un syndrome de Reye », c’est-à-dire une atteinte du cerveau mortelle dans 30% des cas, nous explique-t-il. « Et il en va de même pour l’ibuprofène ».

Dans l’absolu, aspirine et ibuprofène sont de bons médicaments. Mais ils ne doivent jamais être administrés sans ordonnance. Jamais. Or au Maroc, l’automédication est trop répandue. « Dans notre pays, près de 50% de la production pharmaceutique est vendue sans ordonnance. Cela veut dire qu’en cas de besoin, un patient sur deux consulte le pharmacien plutôt que le médecin. » Et encore : le plus préoccupant est peut-être, comme le souligne le Pr Alaoui, que « l’écrasante majorité des petits Marocains souffrant de fièvre – 70% d’entre eux en fait – sont traités sur l’initiative de leurs mères, qui recyclent alors les produits disponibles à la maison ». Une habitude dangereuse qui expose l’enfant à un risque sérieux… par pure inconscience.

Destination Santé



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