Au-delà de la dimension politique que revête la visite de François Hollande au Maroc les 3 et 4 avril, la venue du président français comporte un volet économique crucial.

Pour l’économiste Khalid Benali, cette visite a une importance économique d’autant plus cruciale pour la France que cette dernière a été dépassée par l'Espagne, aujourd’hui premier partenaire commercial du Maroc.

Le déficit budgétaire devrait se situer à 5,5% du Produit intérieur brut (PIB) en 2013, selon les dernières prévisions de Bank Al-Maghrib, dont la réunion trimestrielle s'est tenue mardi à Rabat.

"Ces prévisions pourraient être revues selon les mesures de correction qui seront prises par le gouvernement, notamment en ce qui concerne la caisse de compensation", a expliqué à cette occasion le gouverneur de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri.

Il y'a plusieurs projets de réforme en cours du marché des capitaux, a souligné, mercredi à Casablanca, le directeur général de la Bourse de Casablanca, Karim Hajji.

Comportant plusieurs avantages à même de dynamiser le marché financier, les instruments à terme vont permettre aux investisseurs institutionnels de disposer de nouveaux outils pour mieux gérer, entre autres, les risques de taux d'intérêt et des portefeuille actions, a-t-il déclaré à la MAP, en marge de la signature de conventions de partenariat entre la Bourse de Casablanca (BC) et huit établissements d'enseignement supérieur, ajoutant que les institutionnels pourront ainsi mieux sécuriser leurs investissements et avoir une gestion active de leurs portefeuilles.

Le Conseil de gouvernement a adopté, jeudi, le projet de décret n 2-12-389 relatif aux conditions et modalités d'étiquetage des produits alimentaires.

Ce projet de décret, présenté par le ministre de l'artisanat à la place du ministre de l'agriculture et de la pêche maritime, détermine les prescriptions et exigences générales d'étiquetage des produits alimentaires, notamment la dénomination du produit, les composantes et la date limite de consommation, permettant de garantir l'information due au consommateur sur lesdits produits, indique un communiqué de la présidence du gouvernement.

L'année 2012 a été celle de la reprise du secteur touristique avec des perspectives d'une forte croissance en 2013 pouvant avoisiner les 7 %, a estimé le ministre de tutelle, Lahcen Haddad.

M. Haddad a expliqué, dans un entretien publié jeudi par le quotidien "Assahrae Al Maghribiya", que l'année 2012 a également marqué le début effectif de la concrétisation de la vision 2020, qui ambitionne de faire du Maroc l'une des 20 destinations mondiales les plus prisées et une référence au niveau du bassin de la méditerranée en matière de développement durable.