400 ARTISTES À LA RENCONTRE DES SOUSSIS
PROJET D’UNE CRÉATION ARTISTIQUE

Pour sa 8e édition, le festival Timitar a ouvert le bal mercredi dernier avec la formation Bagad de Saint-Nazaire et les Gnaouas d’Agadir, présentant au public une création artistique aux croisements des identités bretonne et gnaoui. Le projet est né d’une réflexion entamée en 2007 et s’est concrétisé par la tenue d’une résidence de création artistique en mai 2011 à Saint-Nazaire. Grâce au soutien du Conseil général de la Loire Atlantique et l’Association Timitar, ce partenariat a pu voir le jour et a permis le partage et la promotion des musiques traditionnelles celte et marocaine.

Devant une marrée humaine et dans une ambiance festive, la star libanaise Najwa Karam et les divas de la chanson populaire marocaine, Fatima Tabaamrant et Zina Daoudia, ont clôturé samedi, en beauté, la 8ème édition du Festival Timitar.

Le public a chanté et dansé, jusqu'à une heure tardive, aux rythmes de la musique arabe, amazighe et chaâbi, reprenant en choeur des chansons célèbres des répertoires de ces chanteuses au talent inégalé.

Un match d'exhibition a opposé, dimanche à Agadir, des anciens joueurs de l'équipe nationale conduits par Nourredine Naybett et Mostapha Hajji, et la formation du Hassania, double champions du Maroc il y a huit ans.

Le stade Al Inbiaat était plein à craquer pour cette rencontre organisée par l'association "Abtal Al Hassania", regroupant d'anciens footballeurs du HUSA, en hommage à feu Ahmed Oulhaj, l'un des fondateurs du club phare du Souss.

DES POTENTIALITÉS ET DES CONTRAINTES
LE DÉVELOPPEMENT PASSE PAR LA DIVERSIFICATION DES INVESTISSEMENTS

Le chef-lieu du Souss vibre depuis hier, mercredi 22 juin, aux sons des décibels. Et ce, à l’occasion de la 8e édition du festival Timitar qui se poursuivra jusqu’au 25 juin. Plus de 450 artistes sont au programme pour animer la ville et offrir du plaisir à ses habitants et ses touristes. Après sept expériences réussies, la rencontre, qui constitue l’événement culturel phare de la région, se positionne désormais comme un des quatre plus grands festivals de la scène marocaine. Le secret: la gratuité des spectacles, la diversité de la programmation sans oublier un comportement du public exemplaire et une organisation synchronisée. Le soutien inconditionnel de personnalités tel Aziz Akhannouch, l’implication infaillible des institutionnels, élus et opérateurs privés de la ville constituent aussi un élément de poids pour la pérennité de ce festival. La contribution des forces de l’ordre est également un élément de sa réussite.

Dans le cadre de la collaboration entre la Faculté des Sciences d’Agadir et Sup Agro Florac (Institut d’éducation à l’Agroenvironnement), qui s’inscrit dans les accords de coopération décentralisée entre la Région Souss-Massa-Drâa et le Conseil Général de l’Hérault, une délégation d’enseignants-chercheurs de la Faculté des Sciences d’Agadir a fait le déplacement à Montpelier pour approfondir le partenariat bilétéral.

La délégation était composée de l’équipe pédagogique de la licence professionnelle sur la valorisation des produits de terroir et des savoir-faire locaux du sud marocain, présidée par M. Omar Halli, Président de l’Université Ibn Zohr. C’est ainsi que du 14 au 18 juin, une visite d’étude au sein des départements de la Lozère et de l’Hérault. Les enseignants-chercheurs marocains ont participé à plusieurs tables rondes avec leurs homologues de SupAgro Florac, de l’Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier ainsi qu’avec des professionnels du tourisme rural, notamment l’association « Cévennes écotourisme », autour de la valorisation des produits des terroirs et des savoir-faire locaux des deux rives de la Méditerranée.