Le 11e Festival de musique gnaoua, jusqu'à dimanche dans la cité balnéaire marocaine d'Essaouira, veut servir d'exemple de tolérance dans les pays de la Méditerranée, en prélude au lancement à Paris de l'Union pour la Méditerranée, projet du président Nicolas Sarkozy

"C'est un message adressé autour de nous pour s'unir, et le festival est la meilleure réponse à ceux qui doutent de la synthèse de nos cultures, ainsi que de l'universalité de nos spiritualités", a souligné le président de la manifestation, André Azoulay, un Marocain de confession juive.

La deuxième édition du festival international du Rai aura lieu du 22 au 26 juillet prochain à Oujda avec la participation d'une pléiade d'artistes marocains et étrangers.

Cette édition a pour ambition d'attirer un demi million de spectateurs après le succès remporté par la première édition (350.000 spectateurs), a déclaré à la presse M. Farid Chourak, président de l'Association "Oujda fonoune", organisatrice du festival.

Une mission maroco-américaine chargée d'effectuer des fouilles archéologiques dans la région de Rabat a découvert, récemment, des vestiges archéologiques datant de la préhistoire à la grotte des Contrebandiers qui se situe à environ 200 m de la plage de Harhoura (préfecture de Skhirat-Témara,).

Les vestiges archéologiques découverts à la grotte des Contrebandiers comprennent des outils manuels, des restes d'animaux, des grattoirs, des fours pour cuire les aliments et des coquilles marines perforées qui étaient probablement utilisées comme bijoux.

La cérémonie de remise des prix de la 1ère édition du Concours national de la caricature "les palmes du canard", organisé par la publication "Le Canard Libéré" s'est déroulée, jeudi soir à Casablanca, en présence de plusieurs hommes de médias, d'artistes et du monde des affaires.

Le premier prix de 40.000 dhs a été remporté par le caricaturiste amateur Hoceine Asside, le deuxième (25.000 dhs) est revenu au caricaturiste professionnel Mohamed Abbadi alors que le troisième (10.000 dhs) a été accordé au bédéiste amateur Nabil Rajoum.

Chaque année, depuis onze ans maintenant, Essaouira célèbre dans l’allégresse l’extravagant héritage des gnaoua, ces descendants d’esclaves originaires d’Afrique noire, qui portent en eux la vague douleur mais aussi l’implacable gaieté de leurs ancêtres exilés.

Cette confrérie a depuis toujours célébré l’identité hybride qui l’anime mais qui peu à peu s’épuisait face à l’implacable marche de la modernité. C’est l’ancienne Mogador, principal point et port d’attache avec leur passé, qui a fini par les glorifier. Aujourd’hui, grâce au festival d’Essaouira, la notoriété des gnaoua s’est réinstallée en Afrique du Nord pour partir à la conquête du monde.