Le projet de révision de la constitution a constitué la toile de fond d'un débat intense, mercredi à l'Université d'Agadir, entre responsables de différents partis politiques et jeunes signe, selon nombre d'intervenants, de la dynamique de changement que connaît le Maroc et de l'importance de la démarche participative pour réussir ce chantier.

"Le discours royal du 9 mars a amorcé une révolution réformatrice tranquille et profonde ouvrant des perspectives importantes et prometteuses", a souligné Mohamed Aujjar, président du centre Achourouk pour la démocratie, initiateur et modérateur du débat.

La Commission consultative de révision de la Constitution a annoncé, lundi, dans un communiqué, avoir décidé de consacrer la période allant du 28 mars au 7 avril, à l'écoute des propositions et des conceptions des partis politiques et des syndicats sur cette révision.

En voici la traduction :

"En application des Hautes orientations contenues dans le discours royal du 10 mars 2011, invitant la Commission consultative de révision de la Constitution à adopter une méthodologie d'écoute et de concertation avec toutes les instances et potentialités qualifiées, dont les partis politiques et les organisations syndicales, la Commission a décidé de consacrer la période allant du 28 mars au 7 avril 2011, à l'écoute des instances précitées en vue de présenter leurs propositions et conceptions concernant la révision constitutionnelle, selon un échéancier déterminé pour chaque instance.

[b]Plusieurs villes marocaines ont connu ce dimanche des manifestations populaires organisées à l'appel du mouvement du 20 février, soutenu par plusieurs associations et partis politiques pour demander des réformes politiques et exprimer des revendications sociales et économiques.

Près de 800 personnes ont pris part à Fès à une marche pour revendiquer davantage de réformes politiques, économiques et sociales.[/b]

Le dernier round des pourparlers informels sur la question du Sahara, tenu récemment à Malte, a constitué "un pas en avant" dans ce processus, a souligné le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-Moon.

"Les deux parties ont pris des décisions concrètes pour accélérer ce processus", a ajouté M. Ban dans un entretien publié, samedi, par le journal espagnol "El Mundo".

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu vendredi au Palais Royal de Rabat, M. Abdelaziz Benzakour et l'a nommé à la tête de "l'Institution du Médiateur", instance nationale indépendante et spécialisée créée en remplacement de Diwan AI-Madhalim.

Par la suite, SM le Roi a reçu M. Mahjoub El Haiba que le Souverain a nommé délégué interministériel aux droits de l'Homme, indique un communiqué du cabinet royal.