Par sa qualité de première station balnéaire du pays, Agadir semble attirer et convaincre les décideurs centraux de cette place de choix dans le paysage touristique national et mondial. La capitale du Souss n'est-elle pas l'une des plus belles baies du monde ? Cette fois, c'est le Premier ministre et le responsable du département qui valident, par leur présence effective le week-end dernier sur place, la signature de la convention relative au Programme de développement régional de tourisme (PDRT).

Les décideurs et les professionnels du secteur étaient là pour sceller dans la synergie le nouvel élan du tourisme voué à un avenir prometteur. En fait, ce n'est pas aussi simple que cela, car des points noirs persistent encore, en particulier dans les mentalités des acteurs au sein desquelles des ombres d'animosité et d'empoignade planent toujours dans les esprits, dans les stratégies et les approches qui font perpétuellement défaut en dépit des bonnes volontés œuvrant sans relâche pour combler ces déchéances, dans les gestions entachées de spéculation et de profit personnel, affaire des 23 lots à SONABA qui défraie actuellement toute la chronique et dont les auteurs sont malheureusement des responsables centraux, régionaux et locaux, dans les formules aveugles adoptées à outrance, particulièrement " All inclusive " qui ravage toute l'activité touristique combien indispensable à un essor intégrant et équilibré, dans l'harmonie environnementale globalisante car on ne peut concevoir un développement réel sans cette cohérence entre toutes les composantes de la ville en termes de projets structurants... Certes le PDRT en question, malgré les différends qui ont précédé la cérémonie de signature entre certains décideurs, tentera de remédier à ces déficits qui, pour la plupart, ont accusé des retards déconcertants. Toutefois, le décollage du tourisme dépend de l'instauration d'une vision intégrée où toutes les activités parallèles jouissent de l'intérêt et l'appui nécessaires.

La ville d'Agadir abritera les 12 et 13 avril, la première réunion du groupe d'Amis de l'Organisation des Nations unies pour l'environnement (Onue).

La réunion d'Agadir aura pour mission de poursuivre les discussions entamées à Paris lors de la conférence pour une gouvernance écologique mondiale, approfondir la réflexion sur les modalités de la mise en place de l'Onue et identifier les actions futures à mener par le groupe des amis de l'Onue aux niveaux international, régional et national.

· Objectif: Visite de projets soutenus par l’Agence américaine

L’USAID célèbre cinquante ans de présence au Maroc. Pour l’occasion une importante délégation américaine a effectué du 7 au 8 mars, des visites pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets qu’elle appuie dans le Souss. La mission, menée par Monica Stein-Olson, directrice de l’USAID, s’est notamment rendue au centre national de lutte anti-acridienne pour la remise de matériels d’un coût de plus d’un million de DH. Le tribunal de Commerce d’Agadir, le centre de santé de Tikiouine, la station de réutilisation des eaux usées de Drarga et une coopérative féminine de production d’huile d’argan étaient aussi au programme.

A Agadir, l’intervention de l’Agence américaine en faveur du développement de la région ne date pas d’hier. Elle date de 1960 et de la reconstruction de la ville, après le tremblement de terre. Les années suivantes, la région a continué à l’instar d’autres régions à bénéficier de l’appui de l’USAID au développement du Royaume. L’année 1999 fut toutefois une période marquante dans l’histoire des activités de l’Agence dans la région d’Agadir. De fait, le soutien de l’USAID pour le Souss-Massa-Draâ n’a cessé de croître depuis cette date. En effet, dans sa stratégie de coopération avec le Maroc, l’organisme américain a concentré ses efforts dans cette région. Histoire de maximiser l’impact de ses programmes. Les grands axes de son intervention ont notamment porté sur le développement de l’économie, la gestion des ressources hydriques , la santé infantile et l’éducation de base. Cette stratégie introduit également un programme relatif à la gouvernance qui focalise sur la société civile, l’Etat de droit, la décentralisation et les droits de la femme. Au niveau du volet économique, le renforcement des capacités institutionnelles des associations professionnelles (CRT, Apefel, Fipromer) a été la priorité. Une opération qui a nécessité près de 1,9 million de dollars et s’est étalée sur quatre ans. Parallèlement, un programme de mise à niveau du Tribunal de commerce d’Agadir avait été mis en oeuvre.

Un gardien de la paix en fonction à la préfecture de police d'Agadir a été outragé et menacé, vendredi matin, par un individu sous l'emprise de l'alcool et de psychotropes, à hauteur de la place Salam, apprend-on de source policière.

Devant l'agressivité du mis en cause, âgé de 25 ans, le policier, qui se rendait à son service en tenue réglementaire, a dans un premier temps fait usage de son arme de service en tirant une balle de sommation afin de le dissuader, ajoute-t-on de même source, précisant que l'agent a été, ensuite, amené à tirer deux autres coups de feu en direction des membres inférieurs du mis en cause.

La 7-édition du forum de la formation et de l'emploi, organisée par la chambre de commerce, d'industrie et des services d'Agadir (CCISA), sous le thème "s'informer, se former, entreprendre" s'est ouverte, jeudi à Agadir.

Le forum se veut, indique-t-on, un espace d'échange et une occasion pour présenter les nouveaux programmes en matière d'emploi et de formation aux étudiants, aux jeunes diplômés à la recherche d'emploi, aux porteurs de projets, aux responsables des entreprises et leur permettre d'établir des contacts directs en vue de faciliter les opérations de recrutement et d'insertion.