Pas de tête d’affiche artistique pour cette quatrième édition du festival Timitar qui va se dérouler du 4 au 7 juillet. Pas de grand artiste, ni vedette internationale ni en ouverture ni en clôture du festival, non plus. Le directeur artistique du festival a beau essayer de convaincre sur ce point, il n’est pas convaincant du tout. La preuve nous a été donnée l’an dernier avec le concert de Chab Mami qui avait fait déplacer de nombreux fans de la musique Ray venus des autres villes du pays. Le charme d’une programmation d’un festival, c’est justement les têtes d’affiche, que l’on se rappelle une fois encore la grande prestation du chanteur algérien amazigh, Idir.

Le festival Timitar est d’abord une manifestation grand public et de masse. La masse a besoin de voir chanter les grands en direct. C’est cette symbiose artistique, en direct, entre fans, passionnés et artistes qui fait la réussite d’un festival et non une programmation où succède concert après concert. Le Timitar doit aller vers la qualité et non la quantité. Il est évident que les goûts musicaux ne se discutent pas. Le Timitar a besoin d’au moins deux directeurs artistiques pour confronter les goûts, les idées et les genres musicaux. Il est à savoir le grand festival Gnaoua est dirigé par trois directeurs artistiques ; pour un budget global trois fois inférieur que celui du Timitar et sans grand soutien du Conseil Région du Haouz, non plus. La réussite d’un festival, n’est pas uniquement le nombre de spectateurs de milliers ( en été les jeunes sont en vacances, ils en profitent à plein temps), c’est la richesse d’une bonne programmation, d’une bonne concertation, d’une bonne organisation…

Le festival Timitar est à sa quatrième édition. Il a le grand mérite d’exister dans la durabilité mais également le grand mérite de combler un grand vide en la matière. C’est mille fois mieux que rien. Le festival Timitar est d’abord une création du Conseil Régional de Souss Massa. Depuis trois ans, le président de ce conseil s’implique dans la réussite de ce festival corps et âme. Un seul festival pour la destination touristique Agadir, première station balnéaire du pays, est vraiment peu, trop peu même. C’est tellement grave que sans l’implication du Conseil Régional, à travers une subvention annuelle consistance, Agadir n’aurait pas de festival.

Et si un jour le Conseil décide d’arrêter cette subvention et cette implication, il n’y aurait sûrement pas de festival. C’est plus inquiétant encore. L’Association Timitar créée pour la gestion du festival Timitar est absente sur le terrain à Agadir. On connaît son président qui habite à Casablanca. On ne le voit que durant le festival. On ne connaît pas les membres de cette association quasi occulte. Ni les AG, ni les réunions du bureau ne font l’objet de communiqué de presse ou de rencontre avec la presse. Une sorte de secret entoure cette association, qui n’a pas lieu d’être. Pour une association qui se veut à but culturel, c’est vraiment bizarre !

Le tribunal de première instance d'Agadir a condamné jeudi à deux mois de prison ferme et à une amende de 1.000 dirhams, deux étudiants originaires respectivement de Kalaat Megouna et Tinghir, impliqués dans de récents affrontements entre étudiants, alors qu'un troisième étudiant, lui aussi originaire de Tinghir, a écopé de six mois de prison avec sursis et d'une amende similaire.

Le tribunal de première instance d'Agadir a condamné jeudi à deux mois de prison ferme et à une amende de 1.000 dirhams, deux étudiants originaires respectivement de Kalaat Megouna et Tinghir.

· Deux experts auditent les comptes de l’hôtel
L’affaire de l’hôtel des Palais des Roses n’en finit pas de traîner. Et pour cause, les nombreuses actions croisées engagées par les deux associés (Le groupe saoudien Dallah El Baraka et Azeddine Lakhouaja, l’investisseur marocain). A chaque fois qu’un dénouement se profile, l’un des deux actionnaires revient à la charge avec une nouvelle plainte ou une nouvelle action destinée à retarder le jugement. Quoi qu’il en soit, le plus important des procès concernant cette affaire tiendra une audience le 24 mai. «Celle-ci sera d’une grande importance puisque le rapport d’expertise sur les comptes du Palais des Roses y sera présenté», souligne une source au TPI d’Agadir, où se déroule le procès dans lequel est poursuivi Lakhouaja pour mauvaise foi et abus de confiance.

Le rapport d’expertise, dont L’Economiste détient copie, a été réalisé à la demande du tribunal, par deux experts: Driss El Manjra et Abderrahim Berrada. L’expertise passe à la loupe les comptes de la société Palais des Roses International pour les années allant de 2000 à 2004. Les deux experts listent les nombreuses violations constatées dans la tenue des comptes de la société. «Lesquels comptes étaient tenus par Lakhouaja», rappellent les rédacteurs.

Souss réouvre ses portes sur le monde et la relève
Brahim Mezned, directeur artistique du Festival Timitar a dévoilé, mardi 15 mai 2007, la programmation de la 4ème édition du Festival précité, lors d'une conférence de presse tenue dans un hôtel à Agadir.

Le Festival Timitar, qui aura lieu du 04 au 07 juillet 2007, mettra en exergue l'ouverture sur le monde et la diversité culturelle qui sont ses raisons d'être depuis ses débuts. C'est ce qu'a déclaré également son directeur artistique. La manifestation à travers la musique tentera de « rassembler et faire dialoguer les différences qui peuvent exister entre les peuples mais également entre les hommes», a-t-il précisé.