La réhabilitation de la culture au travers de la mode, du vêtement, du bijou, l’entreprise d’une fouille dans le trésor patrimonial de la région Souss Massa Draa et la mise en exergue de ce trésor ancestral, c’est là l’un des desseins de Yananga Founoun.

Yananga Founoun est une agence événementielle fraîchement constituée à Agadir, dont le nom est composé de deux vocables signifiant respectivement «Nous sommes un» (en amazigh) et arts (en arabe).

Très récemment, une société nommée «H2 Henergy S.A. Maroc» vient d’être créée à Agadir à l’initiative de l’ingénieur chimiste allemand K.F. Helmut Hoedt. Cette société, constituée par une équipe de six personnes physiques, a élu domicile à la commune rurale de Tamri, localité d’Aghroud, à quelque 30 Km d’Agadir.

Son objet est d’entreprendre une étude de faisabilité en vue de produire une forme d’énergie propre et grandement efficace : l’énergie à base d’hydrogène.
Voici résumée la motivation de l’initiateur du projet qu’il appuie par un argumentaire d’autorité : «L’IEA (Agence internationale de l’énergie) prévoit une augmentation de la consommation énergétique, dans le monde, qui sera de l’ordre de 150 % d’ici 2030 et dépendra principalement du pétrole et du gaz naturel. Ce qui constitue, selon la même source, une grande menace pour notre civilisation. «Car, d’après le gestionnaire en chef Fatif Briol, si nous ne nous détournons pas des combustibles fossiles (pétrole, charbon et gaz), il y aura une augmentation de 85% de la consommation de ces combustibles avec ce que cela implique comme conséquences fâcheuses sur les plans économique et écologique.

Devant un public moins nombreux que d’habitude, la cérémonie dédiée aux Marocains résidant à l’étranger organisée récemment à la chambre du commerce, d’industrie et de services d’Agadir a été plutôt fade et morose. On avait l’impression que c’était un fardeau qu’on voulait faire passer d’une manière expéditive, alors que nombre de nos compatriotes émigrés attendaient peut-être cet événement national pour voir leurs doléances écoutées dans une région fief du phénomène migratoire.

Après les allocutions du Wali, du président de la CCIS, du responsable de la fédération des ressortissants marocains en France, du représentant du centre d’investissement régional et les témoignages de quelques investisseurs ayant réussi leurs projets à Agadir tout particulièrement, on procéda à une séance d’hommage en faveur de certains émigrés en reconnaissance de leurs efforts déployés dans le terroir et leur attachement à la mère patrie. Cependant, on eut à déplorer tout d’abord l’éclipse furtive de certains responsables administratifs et représentatifs lors du débat au cours duquel nombre d’émigrés ont exposé les diverses problématiques d’ordre général et personnel. Malgré la volonté manifeste d’abréger cette séance pourtant importante et vitale pour les émigrés, ceux-ci ont pu dénoncer les dérapages de l’administration au niveau des procédures qui s’avèrent trop compliquées et, surtout, entachées de pratiques corruptives. D’autre part, nombreuses sont les interventions qui n’ont pas manqué de fustiger les attitudes d’indifférence et désintérêt dont font preuve les agents consulaires d’où la nécessité de mettre en place des bureaux d’écouté au service des immigrés qui trouvent beaucoup de peine en terme de communication et d’information, d’autant plus que la majorité des amicales ne fait que faillir à ses missions.

* Hommage
Le tournoi annuel de tennis du RTCA organisé à Agadir du 6 au 12 août courant, a été marqué par un vibrant hommage rendu à Omar Kouri (un vieux routier du tennis soussi) en présence de ses nombreux amis, des membres du club Š et du président de la FRMT, Mohamed M'jid qui lui a remis un présent à l'occasion.

* El Boukili revient de loin
Jawad El Boukili, sociétaire du Royal Tennis Club d'Agadir, qui a perdu le premier set (2-6) et qui était mené dans le deuxième set par trois jeux à un, a réussi à enchaîner onze jeux gagnants, ce qui lui a permis de remporter les deux dernières manches (6-3) et (6-0). Sacré Jawad.

Sept faux-monnayeurs ont été arrêtés à Agadir pour avoir falsifié des billets de banque de 50, 100 et 200 dirhams ainsi que des billets de 50 euros.

Il fait beau à Agadir, cet été. Les chauffeurs de taxis ne chôment pas une seconde. Les clients ne se font pas attendre. Ce dimanche du mois de juillet, vers 22 h 30, à la place Essalame, à Agadir, deux jeunes hommes ouvrent la portière d’un petit taxi et montent. Destination ? Boulevard 20 Août. Arrivés, l’un des deux jeunes hommes a remis un billet de 200 dirhams au chauffeur qui s’empresse de leur rendre la monnaie. Les deux jeunes hommes sont partis. Le taximan a mis le billet bleu dans sa poche. Mais, en le palpant, il a remarqué qu’il ne ressemblait pas aux autres billets de même catégorie. Il a quelque chose de particulier. Le taximan a pris le temps de scruter le billet avant de réaliser qu’il s’est fait avoir. Le billet est faux ! Que faire ? Fermer les yeux sans réagir et se lancer à la recherche d’autres clients ? Aller chez la police pour déposer plainte ? Quelques minutes plus tard, il se décide d’aller aviser la police.