Très difficile de connaître les raisons de cette décision, mais la direction du groupe Satocan a bel et bien donné l’ordre d’arrêter tous les travaux pour l’aménagement de Taghazout quelques jours seulement après le démarrage.

LE chantier de la future station de Taghazout, à une quinzaine de kilomètres d’Agadir, est désert. Tous les engins sont à l’arrêt depuis vendredi dernier et il n’y a pas l’âme d’un ouvrier sur les lieux. Seuls des représentants administratifs des différentes entreprises intervenantes sont encore présents sur place.

Une exposition de photos et de documents inédits sur Agadir avant le séisme qui la secouée le 29 février 1960 est montée actuellement à la galerie du musée du patrimoine amazigh de la capitale du Souss.

Placée sous le thème «Agadir avant 1960 : une ville en quête de sa mémoire», l'exposition ouverte jusqu'au 3 mars prochain, s'inscrit dans le cadre de la commémoration du 49e anniversaire du tremblement de terre qui décima l'ancienne ville.

Le tribunal de première instance d'Agadir a décidé lundi de reporter au 4 mars prochain l'examen de l'affaire du décès de deux étudiants écrasés accidentellement par un autocar à la gare routière de cette ville.

Cette décision a été prise pour permettre la convocation du représentant de la société "Supratour", propriétaire de l'autocar, et du représentant de la compagnie d'assurance.

Les assises de la coopération décentralisée maroco-française se tiendront les 19 et 20 février à Agadir, avec la participation d'élus locaux marocains et français engagés dans des partenariats, ainsi que des techniciens et des représentants institutionnels.

Cette manifestation est coordonnée par l'Association nationale des collectivités locales (ANCLM), cités unies France (CUF) et l'Association des régions de France (ARF) et co-présidée par Jean Paul Bachy, président de la région Champagne Ardenne et Tarik Kabbaj, président de la commune urbaine d'Agadir, indique un communiqué des organisateurs.

Trois tables rondes, quatre ateliers, des thématiques d'actualité brûlante, et deux jours entiers de travaux et d'échanges. A coup sûr, les « Assises de coopération décentralisée maroco-françaises », organisées les 19 et 20 février, à Agadir, constituent un événement opportun. La décentralisation est donc en débat. Les élus locaux de France et ceux du Maroc se rencontrent dans le cadre d'un partenariat laborieux pour échanger leurs expériences et mesurer le chemin parcouru dans la mise en œuvre d'une politique de décentralisation.

Les Collectivités locales marocaines et françaises, engagées dans le même sillon de réformes depuis les années quatre-vingt-dix ont choisi, aujourd'hui la région du Souss-Massa-Drâa, pour donner une nouvelle impulsion à leur partenariat. Ce partenariat franco-marocain qui peut désormais se prévaloir d'une vingtaine d'années de fructueuse existence avait franchi en 2001 à Fès une avancée décisive, parce qu'il avait raffermi les liens de coopération entre les localités locales des deux pays et, surtout, jeté de nouvelles bases, plutôt une plateforme structurelle, confortée en 2004 et appelée Projet d'accompagnement à la décentralisation.