Actualité Agadir et région: 8ème édition du Festival cinéma et migrations d’Agadir : «Disgrâce» avec John Malkovich et Eriq Ebouaney en ouverture

Posté par: Visiteursur 02-02-2011 00:18:33 1246 lectures Organisée par l’Association l’Initiative culturelle et placée sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, la 8ème édition du Festival cinéma et migrations d’Agadir aura lieu du 9 au 12 février 2011.

C’est l’acteur français d'origine camerounaise, Eriq Ebouaney, qui présidera cette édition dont une bonne partie de la programmation sera consacrée au cinéma africain et aux problèmes de l'immigration dans le continent.


Acteur de grand talent, Eriq Ebouaney s’est particulièrement illustré, durant ces dix dernières années, dans des films à succès aux côtés de grandes vedettes du cinéma mondial comme John Malkovich, Antonio Banderas, Gérard Depardieu ou Jean Reno. Parmi les films qui lui ont valu une grande notoriété dans le monde du 7ème art figurent notamment «Lumumba» de Raoul Peck où il joue le rôle de ce grand leader africain de la lutte pour l'indépendance du Congo qu’était Patrice Lumumba, «Disgrâce» de Steve Jacobs, «Femme fatale» de Brian de Palma et «Kingdom of Heaven» de Ridley Scott tourné à Ouarzazate.

«Comme à l’accoutumée, la thématique de l’immigration constituera la toile de fond de toutes les projections et les débats au programme de cette 8ème édition», précise Aziz El Omari, le directeur du festival. Et d’ajouter : «La particularité cette année, c’est l’importance qui sera accordée, durant les quatre jours du Festival, à la présentation de quelques expériences cinématographiques africaines avec un zoom sur le fléau de l’immigration et son ampleur au niveau de notre continent.» Pendant le Festival, le public gadiri aura l’occasion de suivre, dans différents espaces de la ville, des productions cinématographiques nationales et internationales autour de la thématique de la migration. L’objectif étant, non seulement, de favoriser les valeurs d'ouverture, d'échange et de tolérance, de présenter des films internationaux, mais également des courts métrages et des documentaires signés par de jeunes cinéastes marocains et étrangers.

Parallèlement aux projections cinématographiques, des responsables politiques, des experts, des intellectuels et des acteurs associatifs du Maroc et de l'étranger animeront une série de conférences autour de la thématique du festival. Parmi les axes prévus cette année figurent «Les populations migrantes noires et les afrodescendantes, entre intégration et exclusion», «Les gueules noires racontent le charbon : les mineurs du Souss, entre mémoire et oubli» et «Les migrations féminines marocaines dans les pays du Golfe: entre réalité et rumeurs». Au chapitre des hommages, le Festival rendra hommage cette année au grand acteur marocain et fervent militant contre les abus visant les enfants, Abdelkader Moutaâ, et l’acteur et réalisateur algérien, Mahmoud Zemmouri.

Lors de cette édition, deux rencontres-débats avec des réalisateurs, en marge de la projection de leurs films, sont programmées à l’Université Ibn Zohr d’Agadir. La première, avec le réalisateur Mohamed Karrat (Trouble), en présence de Rachid El Ouali et Hanane Ibrahimi et la deuxième sera animée par la cinéaste et artiste maroco-belge, Rachida Chbani (Le cimetière rose et Dis-moi maman).

Longs-métrages au programme du Festival

-Ahmed Gassiaux (Maroc/Belgique - 80 min – 2010)
-Beur blanc rouge (France/Algérie - 88 min – 2005)
-La grande villa (Maroc - 113 min – 2010)
-Disgrâce (Afrique du Sud/Australie - 119 min – 2008)
-Les Oubliés de l’Histoire (Maroc - 105 min - 2010)
-Lumumba (Suisse/Haïti/France/Belgique. 114 min – 2000)
-Maje, Neuilly sa mère (France - 90 min – 2009)
-Les gars du bled (Maroc - 113 min - couleur - 2010)
-Hors-la loi (France/Algérie/Belgique - 138 min – 2010)
-Ne touche pas à mon voile (Maroc - 113 min – 2010)
-HĂ©sitation (Maroc 2009. 52 min)

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