Société: Une importante enveloppe budgétaire allouée à la réforme de l'enseignement

Posté par: Visiteursur 03-12-2010 23:07:08 1184 lectures Le gouvernement a consenti de gros efforts pour procéder à une réforme de l'enseignement en lui affectant une importante enveloppe budgétaire, a indiqué le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, Ahmed Akhchichine, qualifiant «d'extrêmement positif» le bilan du programme d'urgence.

«Le ministère dispose, aujourd'hui, d'un budget de 50 milliards de dirhams pour mener à bien sa mission», a précisé M. Akhchichine dans un entretien publié par +La Nouvelle Tribune+ dans sa dernière livraison, relevant que «pour faire face au chantier de la réforme de l'enseignement, nous avons œuvré avec méthodologie».


Interrogé sur le bilan une année après la mise en œuvre du programme d'urgence, le ministre a indiqué que si la réforme de l'université a été plus solide que celle dédiée à l'enseignement scolaire, il n'en reste pas moins que trois leviers ont été identifiés pour la mise à niveau de l'enseignement scolaire.

Il s'agit de l'extension de l'offre, de l'égalité des chances et de la rénovation du modèle pédagogique, a-t-il expliqué.

Il a ajouté qu'en 12 mois, 350 nouveaux établissements scolaires ont été ouverts ou en cours de construction, soit 8400 chantiers sur le territoire, 2514 salles de classes avec un montant d'investissement de 9 milliards de dirhams, estimant qu'au rythme où vont les choses, l'objectif de construire 1200 établissements scolaires à l'horizon 2012 a de fortes chances d'être atteints.

«Nous n'avons pas d'autre choix que de réussir la mise à niveau de l'enseignement. L'avenir du pays en dépend», a-t-il dit, ajoutant que pour accompagner la dynamique de développement, «il faut pouvoir compter sur des compétences».

Dans un autre entretien publié par +Finances News Hebdo+ dans son dernier numéro, M. Akhchichine, qui a qualifié «d'extrêmement positif» le bilan du programme d'urgence 2009-2012, a indiqué qu'aujourd'hui nous sommes en mesure de gagner le pari global qui était fixé, à savoir de porter le curseur sur l'ensemble des indicateurs vers des niveaux qui sont ceux du développement d'un pays comme le nôtre».

«Les deux années qui restent vont être fondamentalement consacrées, d'abord, à la consolidation de ce qui a été réalisé. Mais également et surtout de définir vers quels horizons évoluera le système au-delà du programme d'urgence».

Evoquant la question de la mise à niveau du capital humain, élément-clé pour bâtir un nouveau projet de l'école marocaine, M. Akhchichine a souligné que «cette préoccupation est au cœur de ce qui se fait dans le cadre du programme d'urgence», rappelant que l'année dernière a été marquée notamment par l'organisation de 1,5 million jours de formation à travers le territoire national.
MAPF