Culture & Divertissement: Sigourney Weaver, une Alien « sous les étoiles » de Jamâa El Fna
Posté par: Visiteursur 18-11-2008 11:12:47 2655 lectures Tous les regards étaient tournés ce dimanche vers la star de ce festival, Sigourney Weaver. Un hommage lui a été rendu dans la salle des ministres du Palais des congrès où devait être projeté le film « The girl in the park » (2007) de David Auburn dans lequel elle joue.Le trophée récompensant sa carrière lui a été remis par un ancien président du jury du festival, Roman Polanski. Acteur réalisateur et producteur de renom, il a dirigé Sigourney Weaver dans « La jeune fille et la mort » (1995). « Cela fait quatorze ans que je l’ai perdu de vue et c’est avec grand plaisir que je viens saluer une actrice dont le talent ne s’est pas démenti » a affirmé le cinéaste polonais.
L’autre personnalité du cinéma venu honoré la star américaine n’est autre que Toby Jones avec qui elle a partagé l’affiche de « Scandaleusement célèbre » (2007). « Derrière l’actrice se cache une femme courageuse » a affirmé l’acteur britannique dans un discours élogieux. Vêtu d’une robe de soirée bleue, l’élégante Sigourney Weaver n’a pas trahi l’image de cette femme que l’on présente comme attentive aux maux de ce monde.
« Je suis une Terrienne venu rendre visite à ce coin de la planète » a-t-elle déclaré avant de se lancer dans une vive critique de l’administration Bush. « Je suis heureuse de découvrir ce pays très accueillant qu’est le Maroc, une dizaine de jours seulement après l’élection d’Obama qui pour moi incarne un immense espoir » a scandé Sigourney Weaver qui avait déjà exprimé ses pensées anti-Bush plus tôt dans la matinée lors d’une conférence de presse. Mais le moment fort de la journée Sigourney Weaver a incontestablement eu lieu quelques heures avant la cérémonie sur la place Jemâa.
« Si l’on m’avait dit il y a vingt ans qu’un jour je présenterais la trilogie Alien devant 30000 spectateurs je ne l’aurais pas crû (…) Alien sous les étoiles de Marrakech. C’est un moment très émouvant ». Comme Martin Scorsese et Di Caprio l’année dernière, Sigourney Weaver a visiblement attrapé le syndrome de la place Jemâa El Fna. « J’espère avoir l’occasion de revenir au Maroc pour y tourner un film ». Sigourney Weaver reviendra. C’est sûr.
Parcours
Sigourney Weaver accède au rang de star en 1979, dès son troisième film, avec le personnage d'Ellen Ripleyn persécuté par Alien, le huitième passager de Ridley Scott, rôle pour lequel elle est citée à l'Oscar de la Meilleure actrice.
Dans les années 80, cette grande brune (environ 1m80) n'hésite pas à se démarquer de l'héroïne qui l'a fait connaître en s'illustrant dans des registres aussi variés que le drame de guerre (L'Année de tous les dangers, 1982) et la comédie fantastique (S.O.S. fantômes, 1984).
Aimant incarner des femmes au caractère bien trempé, elle est la business-woman arriviste et impitoyable de Working girl (1988) et la scientifique déterminée Dian Fossey de Gorilles dans la brume (id.), deux films qui lui valent à nouveau deux nominations aux Oscars.
Sigourney Weaver n'en oublie pas moins l'officier Ripley qu'elle retrouve pour trois autres épisodes de la célèbre saga fantastique : Aliens le retour (1986) de James Cameron, Alien 3 (1992) de David Fincher et Alien, la résurrection (1997) de Jean-Pierre Jeunet .
Menara